Nos 3 ans…Bilan du site, de l’agence DBTH et de l’industrie musicale…

Don't believe the Hype, virginie berger DBTH

Don’t believe the Hype a trois ans. Trois ans aujourd’hui. 639 posts, 2644 commentaires. Il y a exactement trois ans, j’ai lancé la première version de ce site sur Tumblr...Et trois ans après, il est toujours là, et en mieux. Enfin je trouve…Le 27 novembre, je feterai d’ailleurs les deux ans du site tel que vous le connaissez maintenant (et le 25 novembre c’est mon anniversaire. Enfin je dis ça je dis rien juste comme ça en passant). Et entre 2 livres en français (“Musique et Stratégies Numériques”), un premier en anglais…et des tas de choses. Une vraie explosion, en France comme à l’étranger, spécifiquement sur les territoires emergents sur lesquels nous nous concentrons.

En trois ans, on a survécu à pas mal de choses. Des bonnes comme des très mauvaises. Et je pense qu’à notre petit niveau, on a quand même fait avancer les choses. Et on continue. Du Tumblr on est passés à WordPress, du wordpress on a créé l’Agence DBTH et dans DBTH nous sommes quatre maintenant. Sans compter les personnes avec qui  nous travaillons en intermittence. De l’Agence spécialisée dans l’accompagnement d’artistes, nous travaillons aussi maintenant avec les Industries Creatives et Technologies Emergentes. Et nos clients sont beaux…

Comme à chaque année d’anniversaire, je fais un petit bilan. Alors où en sommes nous maintenant?

La Révolution est passée par l’industrie musicale (et les industries creatives au sens large). Des modèles se créent tous les jours, la plus grande difficulté maintenant est de trouver son propre modèle. Il n’y a plus, et il n’y aura plus un business model fixe. Non le streaming n’est pas le seul avenir de l’industrie musicale. Ni la monetisation sur Youtube. C’est mentir que de laisser croire cela. Dans les 12, 18 mois, il y aura de nouveaux moyens technologiques de stockage, de partage et d’écoute de la musique que nous ne pouvons même pas encore imaginer. Alors si vous ne refléchissez pas à la multiplicité de vos business models, comment avancer?

Au cours de la dernière décennie, la technologie a changé fondamentalement tous les aspects de l’industrie musicale. Le développement de nouvelles technologies numériques a ouvert des possibilités infinies d’être créatif – non seulement pour les artistes – mais aussi pour tous les maillons de la chaîne d’individus et d’entreprises qui aident les artistes à communiquer avec le public qui les apprécie.

virginie berger

L’Artiste est enfin capable de se déplacer d’une extrémité de la «chaîne de valeur» au cœur d’un écosystème. Cet écosystème est peuplé de toutes sortes de services professionnels variés permettant aux artistes d’atteindre leur public. Et c’est ce qu’a choisi de soutenir mon agence, DBTH.

Ces choses, nous en sommes absolument sûres :

  • Les gens vont toujours s’exprimer et se comprendre à travers la musique.
  • Les gens vont toujours faire et écouter de la musique ensemble.
  • Les gens continueront à danser au son de la musique.
  • Les gens essaieront toujours de gagner de l’argent avec la musique.
  • La musique sera toujours nécessaire pour le divertissement public et privé.
  • La musique qui a donné du plaisir dans le passé en donnera toujours dans le futur.

Jamais la musique n’a été autant consommée, quelque soit le genre ou l’époque, sous les formats les plus divers, dans les circonstances les plus variées. Le présent de la musique est propice. Son futur sera meilleur. La seule question qu’il reste à résoudre et qui puisse satisfaire une majorité d’acteurs de l’industrie musicale, c’est celle du modèle de production et de distribution, pas le produit en soi, pas le “numérique”. Le numérique n’est pas sale. C’est juste ainsi que le marché évolue, que le public consomme.

Les formes de production et de circulation des oeuvres musicales ont connu, tout au long de l’histoire, de nombreuses évolutions, fruit des développements sociaux, industriels et technologiques. C’est pourquoi le futur sera simultanément identique et différent. Identique puisqu’il continuera d’exister des intermédiaires entre les artistes et le public. Différent puisque s’accentueront encore l’effondrement de la relation affective avec le support musical et sa dématérialisation. Pour les nouvelles générations, la musique n’est déjà plus un objet qui s’acquière. C’est une expérience. C’est un service. C’est gratuit. C’est quelque chose qui se partage.

La musique ne pourra jamais être intégralement gratuite, mais l’hypothèse d’une perception et d’une redistribution justes et directes, éliminant les marges des intermédiaires, n’a jamais été aussi forte. Et c’est à ça qu’il faut réfléchir très vite pour s’y adapter.

virginie berger

Nos objectifs chez DBTH: Répartition plus juste de la valeur.

Et le numérique est  évidemment un sujet clé.

DBTH mon agence propose une alternative au modèle économique actuel en développant des services spécifiques dédiés aux artistes entrepreneurs et leur entourage.

DBTH est AUSSI une agence en stratégie et développement qui accompagne artistes, industries culturelles et technologies émergentes.

L’idée : Il manque une sorte de tour de contrôle pour les artistes entrepreneurs. Sauf pour ceux qui peuvent bénéficier des rares bons managers. Alors justement pourquoi ne pas assurer ce rôle. “Bonjour moi artiste je veux me produire et j’ai besoin d’un investissement, attaché de presse, d’un studio, d’un éditeur, d’un distrib, d’une promo, de concerts”… “Ok DBTH vous met en relation/assure une partie de ces missions (genre édition, promo, investissement, distribution…), coordonne tout ça et vous laisse les droits.”  Nous sommes des chefs de projets. Notre rémunération? Une prestation mensuelle.

Grâce au numérique et donc aux changements induits de business models, on peut travailler directement du contenu à celui qui veut ce contenu. Et donc, grâce à sa présence sur toute la chaine et auprès de tous les acteurs, DBTH peut répondre aux besoins de tout l’écosystème, des créateurs de contenus aux distributeurs de ce contenu.

DBTH offre également des solutions à la carte en termes de distribution, marketing, chef de projets, promotion traditionnelle en France et à l’International pour ses clients artistes, labels, managers, tourneurs, producteurs….

Enfin DBTH met également son savoir-faire (stratégie, marketing, communication, business développement) et ses compétences au service des industries culturelles et des technologies émergentes (Festival de Marne, ORCCA, IndiEarth, Audiovisuel Exterieur, RFI Musique, Kollector…).

Nous générons des revenus là où il n’y en avait pas, ce qui ne peut être que positif. Globalement, je crois qu’il y aura non seulement un rééquilibrage des sources de monétisation mais aussi, en parallèle, un changement radical dans les sources de droits.

Et puis DBTH est All around the World en novembre et décembre! A Amman, pour le British Institute, l’Institut Français de Jordanie et l’Union Européenne pour les industries Culturelles avec 3 jours d’ateliers sur le digital, des one to one avec des professionnels des industries culturels pour batir des ponts et travailler sur le développement du numérique. Puis en Inde sur IndiEarth Exchange (Confs /Ateliers sur le digital). J’ai en plus des clients start-ups sur place. Et puis à Instanbul avec le Goethe-Institut, l’ Euro-Mediterranean-Youth Parliament et le German Federal Foreign Office (ateliers/Conf digital) sur le Cultural Innovators Network. Idem, comment accompagner les industries créatives sur place? Et puis le faire surtout.

De grandes institutions viennent me chercher pour mon travail. Et je suis la seule française. Je suis toujours la seule française à l’étranger de toute façon.  Et qu’en pense le Gouvernement Français et les professionnels de la profession? Comment dire,  nous ne sommes pas suffisamment lobbyistes pour être remarqués…On se contente de travailler.

On s’en reparle l’année prochaine!

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About Virginie Berger

Virginie Berger est la fondatrice de DBTH (www.dbth.fr), agence spécialisée en stratégie et business développement notamment international pour les industries créatives (musique, TV, ciné, gastronomie), et les startups creative-tech. Elle est aussi l'auteur du livre sur "Musique et stratégies numériques" publié à l'Irma. Sur twitter: @virberg

6 comments

Bonne anniversaire !
Félicitations pour le travail effectué et celui à venir.
Nous retiendrons que la musique sera toujours présente, les variables étant les manières dont elle sera écoutée, diffusée, promotionnée…
Nous aimons l’expression “Artiste entrepreneur” car malgré les difficultés, le travail à fournir, l’apprentissage… Cela responsabilise. Une bulle a éclaté et les artistes se retrouve au coeur de leur business, moins d’intermédiaires, moins de paillettes mais plus de places pour ceux qui sauront utiliser les bonnes stratégies, être créatifs ! Et dans cette redéfinition du métier, il est important d’avoir des initiatives comme DBTH pour être bien aiguiller !

3 years ago, it was the start of your last jam
So here you are again, for another def jam
Since you gave them all a little something
That you knew they lacked
They consider you a new jack
All the critics you can hang’em
I’ll hold the rope…

Très bon anniversaire !!!!! 🙂 Bravo. Bonjour à monsieur Paufichet!

Ne lâchez rien, vous deux, C’mon, keep your love against the machine.

Frédéric

PS : Où en est le dernier plongeon?

Bon anniversaire et bravo pour le parcours !
Bravo également pour l’ouverture à l’international, comme tu dis sur FB, soyons en avance, allons découvrir d’autres marchés 🙂

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