L’Age du Christ quoi! Comme quoi, les coïncidences…
On le voit au quotidien, le fameux “choc des générations”: Ce qu’on écoute, n’est pas forcément que veulent seulement entendre nos parents (“La fameuse musique de Jeunes” pour le rock) ou ce qu’écouteront nos enfants. On a même l’impression qu’à partir d’un certain âge, on reste bloqué sur des titres que nous écoutions il y a 10 ans, 20 ans…La fameuse nostalgie du “Tour des années 80”, avec tout le public qui va nous chanter “Voyage Voyage” en nous expliquant que depuis il n’y a rien eu de mieux.
Je vous rappelle ces échanges épiques sur Twitter sur la collaboration McCartney (le Dieu de mon Père) et Kanye West (Le Dieu de Kim.K).
Une étude nous prouve tout cela, noir sur blanc. A partir de 33 ans, nos goûts musicaux deviennent quasi gravés dans le marbre….L’étude s’est basée sur des données provenant des utilisateurs de Spotify aux États-Unis (le Taste Profile), complétée par les algorithmes d‘Echo Nest sur la popularité des artistes.
Ce que montre l’étude: La grande phase de découverte de la musique intervient jusqu’à 25 ans. C’est à ce moment que les goûts musicaux se créent. Avec une maturité à 33 ans. Et à partir de là, on passerait notre vie à écouter ce que l’on écoutait à ce moment là.
L’étude a également révélé un certain nombre d’autres points intéressants:
– Les personnes avec enfants n’ont plus cette phase de découverte (ou en tout cas moins. Je suis sûre, parents avec enfants, que vous connaissez par coeur la BO de la Reine des Neiges!). Donc vos goûts vont se geler bien plus rapidement.
– Les hommes et les femmes écoutent les mêmes musiques à l’adolescence, mais après? Et bien les hommes continuent à écouter de la musique dite non “mainstream” alors que les femmes, et bien beaucoup moins!
– Certes, cette étude n’est applicable à tout le monde, beaucoup de gens continuent à découvrir. Mais cela concerne quand même une grande majorité qui se retourne sur ce qu’elle écoutait avant (dont moi!).
Pas simple de garder de la fraicheur d’esprit..
L’importance du taux de natalité a des ramifications insoupçonnées !