Vis ma vie de Don’t believe the Hype

Quand j’étais toute petite, mon père me faisait écouter Back to the USSR” et nous nous jetions en courant sur le canapé en écoutant l’intro avec l’avion. J’ai marché à 9 mois et parlé à 14 mois. Vous visualisez ce que c’est qu’un truc de la hauteur d’un bébé de 9 mois qui se jette sur un canapé en écoutant les Beatles. Je devais à peine savoir parler que je biberonnais déjà à Sergent Pepper. Oui, encore minuscule et déjà hyperactive.

Quand j’étais juste petite, j’écoutais de la musique des heures avec mon père. Mon père ayant à peine 20 ans quand il m’a eu, j’ai grandi avec sa musique…C’était encore l’époque de la platine vinyle et des 33 tours. J’étais fascinée par les pochettes. Je me trimballais toute la journée avec mon mange disque rouge sur lequel j’ai bousillé un grand paquet de 45 tours. Nous faisions les choeurs sur Police avec ma soeur et son doudoudouddadada. Je me souviens aussi du sacro saint Top 50, de Marc Toesca… J’étais rivée tous les samedis devant la télé familiale à me gausser des goûts du reste du monde “Pouah, Licence IV…”.
Quand j’étais un peu moins petite, en primaire et collège, je n’avais déjà pas les mêmes goûts que le reste de ma classe. Heu Madonna non. Madness oui. J’allais voir Supertramp, Peter Gabriel en concert, toujours avec mon père…Je devais être la seule gamine. Et la Mano Negra aussi. Chantal Goya n’est pas passée par moi. Je connaissais les paroles d'”Etienne” par coeur, ce qui dans mon école de bonnes soeurs, n’était vraiment pas bien vu. Beasties Boys, Happy Mondays, Cocteau Twins, Run DMC, Youpi. Je savais déjà que je travaillerais “dans la musique” comme on dit. Comment, je n’en avais aucune idée. Faut remettre le contexte: je suis originaire de Clermont Ferrand, longue lignée d’entrepreneurs dans le matériel chirurgical. Hyper fun.

Quand j’étais un peu plus grande, au lycée, la révélation. Etonnamment, mes meilleurs amis de l’époque ont aussi tous fini dans la musique. Nous avions tous cette passion. Etions bizarres, portions des converses, roulions en scooter, déjà. Avions des goûts extremement précis sur ce que nous pouvions écouter ou pas. Benjamin. B “Cosmo Vitelli”, dirige maintenant “I’m a cliché”, Marca. M (RIP..) a dirigé les programmes de Nova J’ai fait ma culture musicale grâce aux frères Olivier et Christophe P, dont l’un dirige le label d’une grosse major. Je passais des heures dans sa chambre à écouter de la musique…Et nous étions tous au lycée polyvalent de Chamalières. Et ouaih.

Longues études, parcours professionnel qui n’a pas démarré dans la musique mais dans les médias. Mais dès le  départ je savais pourquoi. Canal plus, Microsoft…Nous devions être 2 sur la place de Paris il y a plus de 12 ans à gérer des partenariats médias sur Internet. Aucune idée de ce que je devais faire et comment alors on inventait tous les jours. Liberation à l’époque estimait même que linker vers leur site, ça devait se payer…Je passais mon temps à créér, réfléchir à monétiser, me battre pour montrer que non, Internet ce n’était pas qu’un truc qui allait passer…

Mais bon la musique. Les concerts, les amis artistes, la prod, les reflexions…A l’époque de Napster, je savais qu’il y avait un truc…Avec MP3.com, Rhapsody et les autres, mes discussions avec mes amis étaient sur “Mais comment on peut utiliser ça?”. Et je portais en évidence mon Tshirt,” Save Napster”, histoire de rigoler un peu… Et puis  début 2000, on me propose de passer un entretien pour un gros poste dans une grosse major. Lié au “e-marketing” comme on disait à l’époque. Je passe tous les entretiens, de la DRH aux directeurs marketing. On me dit qu’on veut du sang neuf….Et puis j’arrive jusqu’au DG. Nous n’étions plus que 2 candidats. Je le sentais réticent, je ne venais pas du sérail, il n’arrêtait pas de me le dire. Et puis comment pourrais je comprendre les artistes hein me disait il? Et puis nous avons parlé de Napster. Et je lui ai dit que ça serait super de l’utiliser en promo. Period. Je dégage du bureau. Je ne comprends rien à la musique. Je suis mauvaise. Casse toi. Dixit. Et pourtant je ne portais même pas mon tshirt “Save Napster”.

Je m’en fiche, je pars dans la plus grande agence du monde m’occuper de l’entertainment. Avec pour objectif de ne pousser que la musique. Et la musique me harcèle pour que je trouve des solutions en webmarketing. Que je fasse des trucs sur Skyblog quoi. Et petit à petit je gratte..


Puis NRJ. Aux partenariats musicaux. Certainement une des meilleures périodes de ma vie professionnelle. Indé/majors/boulot/musique dans tous les sens…On n’est pas ce qu’on écoute à l’antenne. Et passer des deals pubs aux deals de rendements en passant par les partenariats, grosse expérience…Supers contacts pro, supers gens rencontrés, supers relations partout. Ce qui ne m’empêchait pas de pester constamment sur ce qui se passait online…Et de produire des choses de mon côté.

C’est ce qui m’a amenée chez MySpace. Plus mauvaise expérience personnelle. Atroce. Horrible. Abominable.Et on était venu me chercher.  Ces gens que j’y ai rencontrés font partie de ces gens à qui on n’a plus jamais envie de reparler de toute sa vie (sauf à quelques uns avec qui c’est à la vie à la mort quand même). Mais c’est top aussi. Sans cette horreur journalière, je ne me serais pas construite comme je me suis construite. Et d’un point de vue pro, rien à dire. Sans MySpace, tout ce qu’on fait maintenant n’existerait pas encore. C’est Myspace le premier qui a montré que les artistes pouvaient utiliser internet pour mettre leur musique en ligne et se rendre visible. Etre plongée là dedans au quotidien, c’est se demander constamment comment on peut faire évoluer ça…Et je suis partie. Et tout a commencé, sans même que cela soit prévu d’ailleurs.

D’un blog sur Tumblr avec un à deux articles par mois je suis passée à mon vrai site. Puis à mon Agence. Pourquoi Don’t believe the Hype“? No fuckin’ idea. C’est arrivé en deux secondes. Comme la baseline. Je ne dis pas que c’est bien ou mal, je me suis pas creusée la tête, en me disant qu’au pire, je reviendrai dessus.

Entre, pas mal de péripéties. Des articles qui ont beaucoup tourné alors que rien ne m’y préparait. Ni l’envie d’ailleurs. Une tentative d’association avec le site  Owni, mais qui ne pouvait pas se faire, des fondamentaux trop différents.  Démarrer un projet, s’y investir, le porter et se voir partir vers d’autres cieux, c’est pas le plus simple. Prendre la decision du jour au lendemain de quitter des gens qu’on aiment, c’est une déchirure. Mais c’était Us vs Them. Et Run Baby Run. Je leur suis redevable de tout ce qu’ils m’ont apporté. On a démarré ensemble, on s’est portés mutuellement, j’ai “terriblement” appris. Sans eux, mon site, mon agence, mon modèle, tout ce que j’ai fait n’existerait pas. En tout cas pas comme ça. ça m’a forcée à me surpasser.  ça valait le coup. Je ne peux qu’en être reconnaissante.

Bref, le but au demarrage n’a jamais été de créer l’Agence ou d’avoir mon site ou d’écrire mon livre. C’était juste de dire ce que je voulais dire. Soutenir les artistes. Montrer qu’il y a d’autres moyens et alternatives. Mais en faire ce que j’en ai fait…Je ne suis contre ou pour personne, je pense être à côté. Je suis pro-choice en fait. Ceux qui veulent une major qu’ils soient chez une major, ceux qui veulent être indé qu’ils soient indé, ceux qui veulent donner qu’ils donnent. Mais c’est à chacun de faire ses choix, en étant responsable. En connaissant les tenants, les aboutissants et les conséquences. Il y a une industrie, d’autres alternatives sont en train de se créer, et ça ne va pas s’arrêter…

Cela fait des mois et des mois que je porte le modèle de l’artiste entrepreneur. Des mois que je dis qu’il faut qu’on regarde d’abord les pays emergents, et au final, on y est (on c’est moi hein)..L’Agence devient maison de musique. On offre tout sauf la prod. Aux artistes, labels, producteurs, tourneurs, manageurs….Je ne dis pas que j’ai raison, je dis juste que je ne me suis pas trop plantée dans mes choix de développements ME concernant. Il y a 2 ans, quelqu’un dans la “promo” m’avait dit “mais comment tu peux écrire ce que tu écris si tu veux bosser avec les labels ensuite? Non vraiment faut pas s’exprimer comme ça“. Si si, on m’a dit ça. Sauf que les labels, je travaille avec eux. Parce que justement, ça fait plus de 2 ans que j’écris, travaille, et l’ouvre. On vient me voir pour ce que je suis. Et étonnamment, ce qu’on me reprochait il y a deux ans, on vient le chercher maintenant…

Pourquoi j’ai démarré ce billet carrément perso? D’abord parce que je suis sur mon site, et que je fais ce que je veux.  Ce qui est une bonne raison. Ensuite car on me dit souvent qu’on est admiratif de mon parcours. ça c’est le positif. Ou que je peux pas comprendre c’est dur toussa. Ou que c’est facile d’être “révoltée”..ça c’est moins positif.  Moi pas comprendre? Moi être une rebelle? Ce que je fais, là, c’est toute ma vie en ce moment. Depuis des mois et des mois. ça me bouffe la tête, les tripes, le dos…Je ne fais que travailler, je ne m’arrête jamais, je ne me lâche jamais. J’enchaîne les déplacements constamment, je prend le train comme je monte sur mon scooter. En un mois, j’en suis à 76 heures de vol et 3 continents +1. Et bientôt +3.  Et il faut travailler en même  temps. Gérer l’Agence. Ne jamais lâcher mes clients. Etre là pour son équipe.  Je défie quiconque de tenir mon rythme sur une semaine…J’étais pas dédiée à me greffer une case de chef d’entreprise dans la tête, ni à me jeter dans les industries créatives, ni à écrire un bouquin, diriger une agence qui se transforme en un truc hybride, travailler avec des artistes, labels, développer des structures à l’étranger, enseigner et me prendre plein de claques…Et supporter tout le reste. Le reste c’est écrire un bouquin qui est le pire truc à s’infliger, c’est supporter des critiques mais continuer quand même, c’est constamment se demander quel va être le prochain pas. C’est se découvrir, s’apercevoir qu’on est bien plus resistant  qu’on ne le pense. C’est l’acharnement. C’est se rendre compte qu’on en a carrément rien à foutre de ce que pense le reste du monde. Mais véritablement. ça me fait même peur quelquefois ce manque d’intérêt à l’égard du monde. On ne peut pas vivre ses désirs si on est tributaire du désir des autres….C’est aussi porter quelque chose de viscéral: L’artiste est un type bien. Et intelligent. Et curieux. Et l’artiste a le droit de s’exprimer.

Alors qu’on ne me dise pas que je peux pas comprendre, que c’est difficile...Je passe par là aussi. Et je continue car rien n’est arrivé. Tout ce qu’on se prend dans la tête est bon à prendre. Vous savez comme disait Scarlett O’Hara dans “Au temps en emporte le vent”, “Demain est un autre jour“. Ben oui, j’aime “Au temps en emporte le vent”. Ou comme dirait ma grand mère “Un genou à terre mais jamais les deux, le deuxième, c’est pour se relever”.  Moi je suis plutôt “On sert les dents, on sert les poings, et si besoin, on s’en sert.” Et je m’en sers.

Quand je me retourne, je ne sais pas si j’ai fait les meilleurs choix. Probablement beaucoup d’erreurs. Mais les rencontres, les conséquences sont vraiment magnifiques. Etre en accord entre ce qu’on fait et ce qu’on est. C’est ce que je voulais profondément.  Il y a peu de gens qui au final veulent vraiment quelque chose. S’impliquent. Ont tellement d’amour pour ce qu’ils font qu’ils y vont à fond. Qu’ils s’y donnent. Ont ce truc dans le ventre qui fait que quoi qu’on fasse, on doit le faire. Tout ça, je me le dois, car je n’ai pas été choisie.Haters gonna love.

Hier j’étais avec un de ces 2/3 manageurs français qui fait vraiment flipper quand on prononce son nom. Un de ceux qui se refusent à faire des prods exé. Un grand. Je vais travailler avec lui sur la sortie d’album d’un grand artiste qu’il manage et dont il va sortir l’album sur le modèle de l’artiste entrepreneur. “Tu sais” me dit-il “Ce modèle là, que je développe pour biiiip, et que tu développes, c’est un modèle qu’on va voir au quotidien“. Period. Merci.

Un jour, quand je serai grande, j’aimerais bien ne plus réfléchir.

Illustration photo “We want more”.

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About Virginie Berger

Virginie Berger est la fondatrice de DBTH (www.dbth.fr), agence spécialisée en stratégie et business développement notamment international pour les industries créatives (musique, TV, ciné, gastronomie), et les startups creative-tech. Elle est aussi l'auteur du livre sur "Musique et stratégies numériques" publié à l'Irma. Sur twitter: @virberg

27 comments

Un billet perso, dans une écriture perso, on sent toute la sincérité que tu dégages ! Merci de partager ce parcours de vie et comme diraient les anglais “very inspiring” !
😉

Merci beaucoup!
Incapable d’expliquer pourquoi j’ai fait ce billet, à part une grande envie d’expliquer ce que je fais…

Très bel article, très intéressant.
Ça doit être magnifique de faire ce qu’on a toujours voulu faire, forçément, ça motive, et ça donne envie de faire des journées de 48h. Je t’envie ça 🙂
Sinon, est-ce que quelque part il y a un descriptif de ce que propose l’agence? J’avoue te suivre depuis un moment, apprendre beaucoup de tes textes, mais je ne sais pas exactement ce que tu fais…

Et bien moi ça me donne la gniak de te lire ! Pas seulement cet article d’ailleurs. Ton énergie et ton amour de la musique sont communicatifs, un des endroits sur la toile qui me permettent de me sentir moins seule, et surtout qui me donne envie d’aller de l’avant, de prendre les choses en main. Ta sincérité, ton sens de la réalité, font vraiment du bien.
Au passage, ta grand-mère donnait aussi envie qu’on la connaisse !!!

Wow..et Bravo .Virginie B prouve une fois de plus la primordialite de la proxiimite, la sincerite , la vecu – les mains dans la cambouille – il s`agit de se demander a la fois a qui on s`adresse- mias surtout pourquoi – la musique comme la passion sont contagieuses- Home Taping is Not Killing Music !

un texte personnel qui parle à toutes les personnes qui partagent ces valeurs et cette passion pour la musique et pour les artistes. je me reconnais dans votre discours.
Chapeau bas pour votre parcours. Je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi myspace a été une si mauvaise expérience?

Bravo Virginie !!!! Je suis tes articles, ton blog, tes idées, tes posts depuis le jour où j’ai lu tes écrits sur les nouvelles stratégies digitales pour la musique. Je suis designer, mais bon dieu je suis surtout musicien ! En tant qu’amant de l’art, je te remercie pour ton travail, c’est justement tout ce boulot qui a bouleversé ma vision de la distribution musicale et de la force d’Internet ! Un profond merci, et tu as tout mon soutien ! (J’ai aussi adoré cet article)

Ton parcours me fait rêver… Et c’est marrant, mais ton billet tombe pile poil par rapport à ce que je vis ces temps professionnellement, et ça me redonne de l’espoir pour continuer à avancer dans mes propres projets qui mêlent musique, marketing et communication… Merci 🙂

J’adore ce billet, tout ce qu’il véhicule et dégage comme sincérité, passion, valeurs, fraîcheur, non respect des usages… Ne pas retourner sept fois sa souris sur son tapis et livrer un peu de soi-même. J’aime !

Merci pour ce témoignage émouvant. Cela donne envie de s’engager encore plus.

Wow. I fall in love.

Magnifique article. Superbe horizon. Comme une envie de mordre la vie encore un peu plus fort.

Merci.

Tout est là : “On ne peut pas vivre ses désirs si on est tributaire du désir des autres…”

Car afin de suivre mes désirs, je saute moi aussi présentement dans le vide… Merci de me rappeler que ça en vaut vraiment la peine !

On aura l’occasion de s’en reparler peut-être. En attendant, bravo de ce beau parcours ! Etienne

C’est vrai que l’article file la patate…!

Merci!

Bravo.

————————————————-
🙂
‘Carry on, carry on as if nothing really matters.’
‘Fuck you, I won’t do what you tell me’
‘Take care to get what you like or you will be forced to like what you get. (George Bernard Shaw)’

PS:pour les 2 premières citations, je me suis dit que ce serait limite offensant de donner les sources, mais si jamais il y a un doute… 😉

Belle mise au point et bravo pour ce parcours hors norme.

Garde cette vista et cette énergie , la suite de l’histoire reste à écrire à chaque seconde

Félicitations !
On suit ton blog depuis 1 bonne année maintenant et cette mise au point personnelle nous confirme une nouvelle fois la valeur de ce qu’on lit.
Franchement, on est admiratif ! On a découvert ton travail au moment ou on a tout plaqué pour se lancer dans un projet professionnel lié au web et aux compositeurs, aux entreprises. Projet qu’on a mis plus d’un an à mettre sur pied (avec beaucoup de galères !!!) et on se reconnaît vraiment dans ton discours (sans avoir 1/10ème de ton expérience et ton parcours). Tu fais parti de ces gens qui nous ont permis d’aller au bout et d’y croire (on se disait souvent dans les moments de doute : “Si des personnes comme elle avec son expérience on cette façon de voir les choses, c’est qu’on ne se plante pas !”).
Nous, deux petits artistes indé, qui ont cru en leur talent, ont galéré pendant une dizaine d’années à essayer de percer, faire de la scène, sortir des projets …. sans avoir de reconnaissance pour notre taf mais sans avoir aucune stratégie non plus ! Qui ont tout plaqué pendant 3 ans pour la sécurité de leurs familles et qui ont découvert le marketing, se sont passionnés, se sont formés pour se dire qu’il y avait un autre moyen de vivre notre passion pour la musique et de continuer à pratiquer en loisir.
Deux artistes indé qui se lancent dans l’entreprenariat, dans une aventure web parcequ’ils en ont rien à foutre de ce que pensent le reste du monde (pour ne citer personne ;-)), qui découvrent sur leur chemin une pro du marketing musical qui dans un autre domaine, applique les stratégies qu’ils ont appris et du coup apprennent beaucoup d’elle.

Donc, en un mot : MERCI !

Marc et Jesse

Merci….je suis vraiment ravie si j’ai pu vous aider à un moment….Et je suis ravie que vous fassiez ce que vous voulez!

Virginie

Hi Virginia

I run an agency in the UK called Don’t Believe The Hype. After reading this blog, I think it is more than just a name that we share in common 🙂 – there is a philosophy and an ethos that is very apparent to.

I started my career in PR back in the 90’s working in underground UK Hop Hop acts but now concentrate on business related marketing, although music remains a true passion of mine.

Please feel free to drop me a line and let’s chat and see if we can maybe help each other out?

All the very best

Dan

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